Le rapport Tradeshift sur la santé du commerce mondial analyse des données anonymisées provenant de notre plateforme afin de fournir un éclairage sur l’impact des événements extérieurs sur le commerce B2B.
Synthèse des points marquants du rapport du 2e trimestre
- Les volumes de transactions mondiales ont augmenté de 9 % au deuxième trimestre, soit un léger recul par rapport au trimestre précédent, qui suggère des niveaux d’activité moins volatils sur les chaînes d’approvisionnement.
- Les niveaux d’activité commerciale en Chine semblent toutefois ralentir. Pour le deuxième trimestre consécutif, les volumes de transactions chinois ont chuté de plus de 20 %.
- Les États-Unis se trouvent désormais à la tête de la reprise des activités commerciales à l’échelle mondiale, après avoir dépassé la Chine au deuxième trimestre. Le volume des transactions trimestrielles aux États-Unis a bondi de 145 % au cours de l’année écoulée, contre une croissance de seulement 125 % en Chine.
- Dans la zone euro, le volume a augmenté de 21 % au deuxième trimestre, soit plus du double de la moyenne mondiale.
- Au Royaume-Uni, la reprise semble marquer le pas. Les volumes de transactions trimestrielles ont chuté de 15 % au deuxième trimestre, tandis que la croissance cumulée stagne à 59 % en dessous du niveau enregistré avant le COVID en mars 2020.
- La crise mondiale des liquidités pour les fournisseurs s’intensifie. Le volume total des commandes sur Tradeshift a progressé au deuxième trimestre de 35 %, alors que le volume total des factures des fournisseurs traitées n’a augmenté que de 2 %.
- Les volumes de transactions dans les secteurs de la fabrication et de la vente au détail se sont maintenus à un niveau exceptionnellement élevé au deuxième trimestre, avec le souci que le pic actuel de demande exerce une pression sur les fournisseurs.
- Les dépenses de voyages d’affaires remontent la pente, mais restent inférieures de 30 % à leur niveau d’avant-COVID. Les dépenses dans le secteur de l’hôtellerie d’entreprise sont de 81 % inférieures à ce qu’elles représentaient avant la pandémie.